Un citoyen de Chambly, monsieur François Gatien, a envoyé cette lettre par courriel à tous les conseillers. Avec son aimable autorisation, nous la diffusons sur notre page après une révision linguistique de nos rédacteurs.

Bonjour,

Au départ, j’aimerais que vous sachiez que je ne tiens aucune affiliation politique… je suis tout simplement un citoyen propriétaire qui demeure à Chambly depuis une quarantaine d’années. Vu le faible nombre de places prévues à la mairie, je vous écris avec quelques propos et questions qui, je l’espère, seront soulevés lors de la soirée d’information, sinon par M. Ricard, le conseiller du district où je demeure et mon représentant sur le conseil municipal.

Suis-je le premier citoyen à constater que vous avez prévu une soirée de consultation avec le public (une ville de 32 000 citoyens) dont le but est de… : « favoriser la diffusion de l’information, la consultation et la participation active des citoyens au processus décisionnel… “ dans un lieu où seulement 50 personnes peuvent y assister ? Il me semble que les personnes qui questionnent cette décision on bonne raison de douter la sincérité du conseil. Et, n’ai-je pas raison de dire que la

Ville n’a aucunement besoin d’un règlement pour tout simplement adopter une gestion et des pratiques qui « favorisent la diffusion de l’information, la consultation et la participation active des citoyens » ?

À mon avis, le seul but de ce projet de règlement est de « permettre au conseil d’être exempté de l’approbation référendaire en urbanisme ». Pouvez-vous m’expliquer pourquoi la Ville considère nécessaire d’être une des premières, si non la première ville au Québec, à retirer le droit de référendum à ces citoyens dans les cas de zonage et urbanisme ?

Par ailleurs, on nous informe depuis plusieurs années que la gestion de Chambly est supérieure aux autres de mêmes classifications. La bonne gestion existe depuis plusieurs années consécutives et on nous encourage d’y être fier à titre de citoyen. La dette est bien maîtrisée, les taxes sont basses, etc. Alors, qu’est-ce qui suscite, en début 2019, un besoin urgent de retirer le droit de référendum ? Quels sont les problèmes présents et anticipés qu’on espère résoudre et dont la seule solution est de vous exempter de l’approbation référendaire en urbanisme ?

Bref, dites-moi pourquoi je dois vous céder ma voix du référendum?

Bien à vous,

François Gatien