Le lotissement est habituellement la première étape dans le processus de développement d’un territoire avant que celui-ci ne soit construit, utilisé ou même protégé.

Le règlement de lotissement permet de traduire en termes réglementaires, et de rendre opposables aux personnes qui demandent un permis de lotissement, des préoccupations qui ont pour but de structurer et d’organiser le territoire.

Parmi ces préoccupations, il y a celles qui sont relatives au milieu naturel, au milieu bâti, à un aménagement de qualité, accès ou raccordement aux réseaux d’équipements et d’infrastructures, à la sécurité publique (contraintes naturelles, réseaux de circulation ou de services publics, facilité de déplacement dans les rues et à leurs intersections), à la capacité de payer, cession des rues (cession des terrains ou versement d’un montant pour l’aménagement de parcs, de terrains de jeu ou d’espaces naturels), partage des coûts des infrastructures et des équipements prévus.

Par exemple, les lotissements résidentiels sont souvent conçus autour de rues internes en forme de culs-de-sac et ont un accès restreint aux artères avoisinantes. Comme le réseau de transport en commun utilise principalement les grandes artères, les usagers doivent marcher de longues distances pour se rendre aux arrêts d’autobus.

Le règlement de lotissement peut agir sur les aménagements urbains axés sur l’automobile et sur les transports en commun en considérant le découpage des parcelles. En effet, avant leur réalisation, les plans de lotissement (et de rue) devraient être évalués systématiquement pour répondre aux besoins des piétons et des automobilistes, du transport en commun et du camionnage ainsi que pour la pertinence et la rentabilité du développement urbain qu’ils favoriseront.